Le mercredi 8 novembre 2023 s’est tenu le troisième Café-ciné, dans la petite salle latérale de la brasserie de l’Univers entre 19h30 et 21h, qui a réuni un peu plus d'une dizaine de personnes. Le thème de la soirée : le cinéma de cape et épée.

Le Café-ciné est un rendez-vous organisé par l’Association Henri Langlois durant lequel, toutes celles et ceux qui le souhaitent sont invités à parler de cinéma en prenant un café, un verre de vin, une bière, ou une autre boisson… Lors de chaque rendez-vous, une thématique est proposée et peut concerner un genre cinématographique, un ou une cinéaste, un acteur ou une actrice, mais aussi de questions qui tournent autour du cinéma.
Après un mot d’introduction présentant de manière générale ce qu’est le cinéma de cape et épée, nous avons discuté de ce genre en nous rappelant des films, des cinéastes et des acteurs caractéristiques. Bien évidemment, c’est le nom de Jean Marais qui est le plus souvent revenu, avec ses rôles dans Le Bossu (1959), Le Capitan (1960) et Le Miracle des loups (1961), tous les trois réalisés par André Hunebelle, un des réalisateurs indissociables du cinéma de ce genre. Chacun a donc pu apporter sa pierre à l’édifice en évoquant les films qui ont marqué son enfance comme Fanfan la Tulipe de Christian-Jaque (1952), ou Scaramouche de George Sidney. Il a également longuement été question du Miracle des loups réalisé par Raymond Bernard en 1924, ainsi que des diverses adaptations des Trois Mousquetaires d’Alexandre Dumas, de la version en douze épisodes d’Henri Diamant-Berger (1921) à celle en deux parties de 2023 réalisée par Martin Bourboulon, en passant par les versions d’André Hunebelle (1953) et de Richard Lester (1973), dont nous diffuserons la première partie le 3 décembre 2023 aux Studio. Ont également été évoqués quelques films parodiques comme L’Étroit Mousquetaire, de Max Linder (1922) et Les Quatre Charlots mousquetaires (1974), encore réalisé par André Hunebelle.
Par ailleurs, nous avons évoqué deux acteurs dont les noms restent associés au film de cape et épée : Gérard Barray, que nous avons vu en antagoniste dans Le Capitaine Fracasse, de Pierre Gaspard-Huit, en 1961, et en héros dans Les Trois Mousquetaires de Bernard Borderie, la même année, un réalisateur également évoqué pour la série des Angélique, puis Guy Delorme, un cascadeur et acteur réputé pour être le traître parfait des films de cape et épée français des années 1950-60.
Enfin, la soirée s’est terminée par le traditionnel quiz, sans enjeu, mais qui a permis d’évoquer d’autres œuvres et inviter ceux qui le souhaitaient à rester encore en place pour parler de cinéma.

Donatien Mazany

Cinéfil n°71 - novembre 2023