Les articles publiés dans les anciens numéros du journal
Totò, roi de Naples
Totò reste l’une des icônes de la Naples de 2019.
Aux côtés des piments porte-bonheur et des posters à la gloire de l’inusable Maradona trônent dans tous les quartiers de la capitale de Campanie, des chapelles, statuettes et effigies en l’honneur de l’acteur Antonio Griffo Focas Flavio Angelo Ducas Comneno Porfirogenito Gagliardi De Curtis di Bisanzio alias Antonio de Curtis dit « Totò ».
Mocky, l’insoumis
Jean-Pierre Mocky, de son vrai nom Jean-Paul Adam Mokiejewski, est, né le 6 juillet 1929 à Nice. Figurant à 13 ans dans Les Visiteurs du soir (Marcel Carné – 1942), il tient son premier vrai rôle en 1944 dans Vive la liberté de Jeff Musso avant d’apparaitre dans une trentaine de films, aussi divers que Orphée (Jean Cocteau – 1950) ou Le Gorille vous salue bien (Bernard Borderie – 1957) entre autres, et d’acquérir une certaine notoriété, au moins italienne, grâce à son rôle dans Les Vaincus (Michelangelo Antonioni – 1953).
Un aperçu (bien subjectif) du festival La Rochelle Cinéma
C’est toujours un grand plaisir que de pouvoir assister au festival de La Rochelle, lieu privilégié de rencontre et d’échanges avec des habitué-es, des étudiant-es en cinéma provenant d’horizons divers (La Sorbonne, les CPGE littéraires à option cinéma), des Tourangeaux et Tourangelles (Tours est à un peu plus de deux heures de La Rochelle…), des cinéphiles de tous horizons et de tous âges. A cet éclectisme du public correspond celui de la programmation qui a toujours été la marque de fabrique du festival de La Rochelle… et plus particulièrement cette année.
Noces de sang, Carmen, L’Amour sorcier : la trilogie flamenca Carlos Saura et Antonio Gades
Carlos Saura est un réalisateur espagnol né en 1932 qui a dû, aux débuts de sa carrière cinématographique, affronter et déjouer la censure du gouvernement de Franco. Malgré tout, il a très vite acquis une renommée internationale, notamment avec deux films qui dénoncent de manière subtile et originale les tares de la société franquiste, La Cousine Angélique et Cría cuervos qui ont obtenu à Cannes, en 1974 et en 1976, le Grand Prix du Jury. Après la mort de Franco, en 1975, il réalise des films plus légers, Maman a cent ans (1979), ou renouent avec les films-enquêtes de ses débuts, Vivre vite (1980).
Filmhaus, le musée du film de Berlin
Niché au cœur d’une Postdamer Platz sans âme, voici le beau Musée du Film et de la Télévision de Berlin. Plus riche et complet que son petit voisin de Postdam consacré lui aux métiers du cinéma et à l’histoire des studios Babelsberg, le musée de Berlin propose une très attachante exposition permanente présentant les riches heures du cinéma allemand.
Comme des trains dans la nuit...
Au moment où la Cinémathèque nous offre l’occasion de revoir (ou de découvrir) Les deux anglaises et le continent, les éditions Gallimard publie un recueil de textes écrits par François Truffaut entre 1954 et 1958, pour le magazine Arts-Spectacles. Heureuse coïncidence qui permet de mesurer l’importance de l’écrit dans la construction de l’homme et du cinéaste, comme dans son développement artistique.
Cinecittà… La ville du cinéma
Les studios de Cinecittà ont été inaugurés le 28 avril 1937 par Benito Mussolini.
L’idée, à l’origine de ce projet, était de créer un grand centre de création cinématographique capable de rivaliser avec Hollywood mais aussi de se doter d’un cinéma de propagande fasciste : la force de l’image dans un pays où le pourcentage de l’illettrisme était important !
Protestantisme et cinéma
Dans le cadre du cinq-centième anniversaire de la réforme luthérienne, la Cinémathèque a programmé le 10 décembre 2018 le film Luther d'Eric Till (2001). Une réflexion sur l'influence du protestantisme dans le cinéma fait suite à cet événement.
Mickaël Powell, maître du "giallo" ?
En 1960 le cinéaste anglais Mickael Powell réalisait Peeping Tom rebaptisé Le Voyeur en vue de son exploitation française. L’histoire : Mark Lewis, opérateur dans un studio de cinéma et réalisateur de photographies de charme, maltraité pendant l’enfance par son père, est devenu un jeune homme solitaire et un vrai psychopathe. Ne se séparant jamais de sa caméra, il prétend tourner un documentaire mais s’emploie en réalité à traquer la peur de la mort dans le visage des jeunes femmes qu’il assassine.
Il était une fois en Yougoslavie
Quand l'ex-Yougoslavie accueillait dans ses studios de cinéma les grands noms du cinéma américain...
Le Maréchal Tito était un passionné de cinéma et il passait des nuits entières à regarder les films que son projectionniste personnel parvenait à lui procurer dans la journée. Ce dernier a d’ailleurs tenu le journal quotidien des films vus par Tito : il a pu voir jusqu’à 275 films par an !