Les articles publiés dans les anciens numéros du journal
Viva il Cinema ! 2017 - Un baiser
De retour du festival de cinéma italien de Voiron (Isère) dont on fêtait cette année le 30ème anniversaire, je me permets, avec l'autorisation de son auteur, de vous communiquer la lettre que Ivan Cotroneo, le réalisateur de Un baiser et de La Kryptonite dans le sac a adressée aux spectateurs qu'il devait rencontrer le soir du 1er avril 2017, un problème de santé l'ayant immobilisé à Rome.
Viva il Cinema ! 2017 - Mon festival
Début mars 2017, l’on pouvait voir de nombreux Tourangeaux marcher d’un pas leste et empressé afin de rejoindre, pour les uns la salle Thélème de l’Université ou le bien connu cinéma Studio, pour les autres le Cinéma CGR Centre et la salle Jean Vilar du Théâtre de Tours, quand d’autres encore s’aventuraient jusqu’à la salle de l’Escale à Saint-Cyr-sur-Loire. Le festival Viva il cinema ! fait traditionnellement sortir les Tourangeaux et anime encore davantage la ville et ses principales salles de spectacle. Cette quatrième édition n’a pas dérogé à la règle, bien au contraire, puisque le nombre d’entrées (près de 6500) fut encore croissant.
Viva il Cinema ! 2017 - Comment on assassine un film !
Le film d'Ivan Cotroneo sort en France sous le titre One kiss. Certains journaux comme Le Monde le classent dans la rubrique : « À éviter ». On mesure alors le poids malfaisant que peut exercer la critique sur la diffusion d'un film : les exploitants hésitent à les programmer et ces films n'ont alors aucune chance de rencontrer leur public.
Viva il Cinema ! 2017 - Impressions de festival
Bonheur, avec les films documentaires programmés qui cette année encore, étaient d'une très grande qualité. Après Sacro GRA (Lion d'Or 2013) de Granfranco Rosi en 2015, puis un hommage à Yuri Ancarani en 2016, c'est l'œuvre de Franco Pavioli qui a fait cette année l'objet d'une rétrospective. Une programmation qu'il ne fallait rater sous aucun prétexte !
Retours sur le festival Viva il Cinema !
Un bacio de Ivan Cotroneo. Réactions de lycéens.
Des élèves de classes d'italien des lycées Léonard de Vinci d'Amboise et Jacques de Vaucanson de Tours nous ont fait parvenir les textes qu'ils ont rédigés en italien après la projection de Un bacio de Ivan Cotroneo.
Casanova, héros paradoxal du cinéma
Casanova est un personnage de cinéma. Dès le début du cinéma muet, son nom permet d'attirer des spectateurs pour jouir de la reconstitution du monde élégant du XVIIIe siècle, de la cour et de ses intrigues libertines dans des débauches de vêtements fastueux et de décors baroques. Le personnage a pour caractéristique de ne pas présenter les connotations religieuses et la fin tragique de Dom Juan ni la réputation sulfureuse et l'odeur de censure de Sade. En 1926, deux cinéastes, émigrés russes à Paris, écrivent pour la compagnie l'Albatros un Casanova : Alexandre Volkoff, qui fut la même année l'assistant d'Abel Gance pour Napoléon, et Ivan Mosjoukine, qui incarne le rôle principal.
Une visite à Cinecittà
Au 1055 via Tuscolana, un bâtiment aux murs orangés s'ouvre sur l'avenue passante qui mène en ligne droite à Rome. Une entrée aux doubles portes vitrées et de part et d'autre deux grandes grilles. Il faut lever la tête pour découvrir l'inscription « Cinecittà » qui s'étale en caractères fins et modernes.
Le palmarès de Viva il cinema !
Si la 4ème édition de Viva il cinema ! vous propose plus de films, plus d'invités que les éditions précédentes, elle innove aussi en attribuant deux prix, à l'issue d'une compétition réservée à des premiers ou seconds films :
Ivano De Matteo invité d'honneur de Viva il cinema !
Pour sa 4ème édition, Viva il cinema ! va rendre hommage à Ivano De Matteo qui sera notre invité d'honneur. Ce sera pour nous l'occasion de découvrir son dernier film, La Vie possible (La vita possibile), et de revenir sur sa carrière artistique. Il viendra avec la scénariste de ses films, par ailleurs sa compagne, Valentina Ferlan.
Carmen à l'écran
En 1845, Carmen, une nouvelle de Mérimée paraît dans la Revue des deux Mondes.
Le 3 mars 1875, Carmen, un opéra de Georges Bizet, est créé à l'Opéra Comique de Paris. Le livret, tiré du troisième chapitre de la nouvelle, est signé Henri Meilhac et Ludovic Halévy.
À l'ère du cinéma, Carmen ne manque pas de faire son apparition à l'écran. Les films réalisés sont, pour la plupart d'entre eux, des adaptations plus ou moins fidèles de la nouvelle et/ou de l'opéra, mais parfois aussi des réflexions, ou des extrapolations, ou encore d'aimables fantaisies, mettant en scène la belle Andalouse, élevée entre-temps au rang de mythe.